Comment l'humidité dans le bois influence la combustion ?

Publié le Vendredi 10 Mai 2019 et mis à jour le Lundi 2 Décembre 2024 - Les actualités du Pellets et bûches

Bois sec ou bois humide pour votre poêle ou votre chaudière ? À la lumière des informations contenues dans cet article, vous aurez très vite votre réponse.

Comment le taux d'humidité influence-t-il la combustion des bûches ?

Plus écologique, plus économique, plus chaleureux : le bois de chauffage compte beaucoup d’arguments. Pourtant, pour que ces bénéfices soient réels, il faut pouvoir compter sur une combustion du bois optimale. Or, l’humidité contenue dans le bois constitue un frein important à une combustion de qualité. Analysons ce facteur.

Qu’est-ce que le taux d’humidité du bois ?

Pour bien comprendre le problème, il faut d’abord cerner ce que l’on entend par l’humidité du bois. Il s’agit en réalité de la proportion d’eau qu’il contient, exprimée en pourcents.

Le meilleur bois de chauffage doit contenir moins de 20 % d’humidité. Au-delà, le bois est considéré comme trop humide car l’énergie de la combustion servira pour l’évaporation de l’eau et non au chauffage de votre appareil. Nous y reviendrons plus tard.

Comment mesurer l’humidité du bois ?

Dans le marché, vous pourrez trouver des appareils – appelés humidimètres – qui permettent de mesurer avec précision le pourcentage d’humidité sur masse brute de votre bois de chauffage.

Pour l’utiliser, rien de plus simple :

  • fendez une bûche de taille moyenne ;
  • insérez les pointes de l’humidimètre au tiers de la longueur et de la profondeur de la bûche.

Comment vérifier l’humidité du bois sans humidimètre ?

Vous n’avez pas encore fait l’achat d’un humidimètre (il ne coûte que quelques dizaines d’euros) ? Ce n’est pas grave. Ces quelques vérifications vous seront très utiles pour reconnaître un bois de chauffage sec :

  • il doit être léger ;
  • il ne doit pas présenter de moisissures ou contenir de larves ;
  • il doit perdre son écorce facilement ;
  • il peut présenter des fissures qui partent du cœur de la bûche ;
  • il résonne quand on frappe deux bûches l’une contre l’autre ;
  • il produit des flammes bleues en brûlant.

L’humidité impacte la qualité de la combustion

Alors que la combustion du bois sec s’allumera plus rapidement et produira directement de la chaleur en raison de son pouvoir calorifique supérieur, celle d’un bois vert ou humide commencera par poursuivre le séchage de la bûche.

Une fois l’eau résiduelle éliminée, la chaleur commencera seulement à se faire sentir. Le bois contenant plus de 20% d’humidité sera donc nettement moins efficace que le bois sec, puisque la chaleur qu’il dégage sera moins importante.

Les conséquences d’une mauvaise combustion

Le fait que le processus de combustion soit fortement impacté par le taux d’humidité contenu dans les bûches a de nombreuses conséquences qui dépassent la seule problématique de son faible pouvoir calorifique. En effet, la mauvaise combustion induit également des problèmes de nettoyage et de sécurité sanitaire assez importants.

Un appareil qui se salit et se dégrade plus rapidement

Ainsi, l’eau qui s’évapore du bois humide va « fixer » plus facilement les résidus de la combustion sur tous les éléments de l’installation, qu’il s’agisse :

  • du conduit d’évacuation des fumées ;
  • de la vitre du poêle ;
  • ses différentes parois intérieures.

À terme, ceci entraînera un besoin en entretien bien plus important. L’utilisation de certains produits corrosifs apparaîtra comme une solution efficace pour nettoyer correctement ces différents éléments, mais risque d’endommager votre installation. Pour éviter tous ces problèmes, mieux vaut vous éloigner du bois humide et n’utiliser que du bois sec.

Des problématiques environnementales et sanitaires

En outre, les conséquences environnementales sont également importantes. Un bois humide, entraînant une mauvaise combustion, émettra bien plus de particules et de gaz en brûlant qu’un bois sec. Des éléments indésirables qui peuvent polluer l’air intérieur et extérieur.

Comment bien faire sécher son bois ?

Tout dépend de l’essence du bois. Certains feuillus durs peuvent sécher au bout de 24 mois, d’autres jusqu’à 36 mois. Une chose est sûre, il faudra vous montrer patient si vous optez pour un séchage naturel de votre bois de chauffage, entendez par là dans un abri couvert, ventilé et surélevé du sol.

Une autre méthode consiste à utiliser un séchoir pendant 2 à 3 jours. Le bois se repose ensuite pendant une quinzaine de jours avant d’être prêt à consommer.

Plutôt que d’attendre des semaines ou des années pour sécher votre bois, choisissez plutôt les Bûches Premium de TotalEnergies ! Avec elles, le taux d’humidité est garanti en-dessous des 20 %. De plus, les essences dans lesquelles sont façonnées ces bûches sont les mieux adaptées à l’utilisation dans un appareil de chauffage (chêne, hêtre, charme, etc.).

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