Fin de période de chauffe : quand et comment réaliser le ramonage de son poêle à bois ?

Publié le Mercredi 15 Mai 2024 et mis à jour le Samedi 13 Juillet 2024 - Les actualités du Poêles

Vous possédez un poêle à bois ? Le printemps correspond généralement à la fin de la période de chauffe. C’est donc le moment de procéder au ramonage de votre appareil. Une opération obligatoire, qui permet d’optimiser ses performances et qui est gage de sécurité.

Comment se déroule le ramonage d'un poêle à bois

Le poêle à bois est un appareil de chauffage prisé des Français. Il est efficace, écologique et économique. Au printemps, arrive la fin de la saison de chauffe. Tout comme pour le poêle à granulés, il est l’heure de procéder à une opération obligatoire : le ramonage.

Ramonage du poêle à bois : en quoi ça consiste ?

Le ramonage est une opération qui consiste à ôter les particules et autres saletés susceptibles de s’être accumulées dans le conduit du poêle à bois et qui risqueraient de l’obstruer. Le ramonage permet ainsi d’optimiser les performances de votre appareil et c’est un gage de sécurité.

Avant le ramonage, pensez à désencombrer l’espace autour du poêle à bois et à protéger ou enlever les objets de décoration autour ; ils risqueraient d’être salis.

Il existe deux types de ramonage : le ramonage par le bas et le ramonage par le haut. Dans le premier cas, il faut ouvrir le poêle à bois, vider les cendres et ôter la plaque supérieure pour accéder au conduit. Il faut ensuite positionner un récipient sous le conduit, introduire un hérisson de ramonage dans le conduit et effectuer un mouvement de va-et-vient. Il s’agit ensuite de vider le récipient et les autres débris à l’aide d’une pelle. On vide ensuite le cendrier et on aspire, notamment les parois intérieures et extérieures du poêle. Il faut ensuite nettoyer la vitre.

L’autre technique, le ramonage par le haut, est plus efficace mais également plus dangereuse puisqu’il s’agit de passer par le toit. Grâce à une échelle et une fois bien harnaché et protégé, le ramoneur va accéder à la sortie du conduit d’évacuation sur le toit. Avec son hérisson, il va nettoyer le conduit par un mouvement de va-et-vient et décoller les suies. Il s’agit ensuite de vider le récipient à l’intérieur, sous le conduit, ramasser les débris et vider le cendrier.

NB : Le ramonage peut également être l’occasion de vérifier l’état des différentes pièces du poêle à bois.

Ramonage : que dit la loi ?

La   loi et le ramonage d'un poêle à bois

Le ramonage est une obligation légale. Il est recommandé de procéder à cette opération deux fois par an : une fois avant la période de chauffe, une fois après. Si cet entretien n’est pas effectué, vous ne serez pas couverts en cas de sinistre. Il est préférable de faire appel à un professionnel, qui effectuera cette opération dans les règles de l’art. De plus, il vous délivrera un certificat de ramonage, qui peut être demandé par votre assurance en cas d’accident.

Un ramonage réalisé par un professionnel dure généralement une demi-heure ; il est facturé entre 50 et 150 euros. Le prix peut varier du simple au double en fonction de si vous vivez à la campagne ou dans une grande agglomération !

Le ramonage est à la charge de l’occupant du logement, qu’il soit propriétaire ou locataire. Le propriétaire bailleur a le droit de vérifier que le ramonage a bien été effectué, et de demander au locataire le certificat de ramonage. Dans certains cas, le ramonage est inclus dans le bail en tant que charge locative : concrètement, c'est le propriétaire bailleur qui engage une entreprise de ramonage et c'est le locataire qui en paie les frais.

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