Tout savoir sur le pouvoir calorifique du bois de chauffage

Publié le Mercredi 20 Mars 2019 et mis à jour le Mardi 23 Juillet 2024 - Les actualités du Bois

Comme tous les combustibles, la quantité de chaleur produite en brûlant se mesure. Et ce, afin de choisir le matériau le plus adapté à ses besoins ! Et le bois ne fait pas exception à la règle : en effet, le pouvoir calorifique varie beaucoup d’une essence à une autre.

Pouvoir calorifique, PCI, PCS… Comment mesure-t-on la capacité d’une essence de bois à produire de la chaleur en brûlant ? Faisons le point sur ces différentes notions.

Pouvoir calorifique : qu’est-ce que c’est ?

L’expression « pouvoir calorifique » désigne la quantité maximale d’énergie produite par la combustion complète d’un matériau – appelé, dans ce cas, « combustible ». Mais, en réalité, lorsque l’on calcule le pouvoir calorifique, on parle plutôt du PCI (Pouvoir calorifique inférieur). Il existe en effet deux types de pouvoir calorifique :

  • Le PCI, soit l’énergie produite par la combustion du combustible seule.
  • Le PCS (Pouvoir calorifique supérieur), soit l’énergie produite lors de la combustion et celle récupérée par la condensation de la vapeur d’eau. Cette dernière ne peut donc concerner toutes les installations de chauffage, puisqu’elles ne peuvent pas forcément profiter des calories contenues dans la vapeur d’eau au moment de la combustion.

Les pouvoirs calorifiques des différentes essences de bois

Le pouvoir calorifique du bois dépend essentiellement du type d’essence placé dans l’appareil de chauffage. En effet, toutes n’offrent pas la même capacité de production de chaleur. Dans le détail, on distingue :

  • Les bois à fort pouvoir calorifique : le chêne, le hêtre, le frêne, l’orme et l’érable. Ces essences au bois dur offrent un rendement d’environ 2 000 kWh/mètre cube.
  • Les bois à pouvoir calorifique moyen : le châtaignier, l’acacia et les arbres fruitiers. Leur rendement est d’environ 1 700 kWh/mètre cube.
  • Les bois à faible pouvoir calorifique : les résineux (le pin, l’épicéa…) et certains feuillus (le peuplier, le bouleau, le platane…). Ces essences sont riches en sève, le bois brûle donc très vite et peut encrasser les installations. Leur rendement n’est que de 600 kWh/mètre cube.

Notez, enfin, que plus les bûches contiennent d’eau, moins leur pouvoir calorifique est intéressant. Et pour cause : une partie de l’énergie de la combustion sera utilisée pour évaporer l’eau contenue dans les bûches. Il est donc recommandé de placer des bûches bien sèches dans votre appareil de chauffage au bois. Et d’éviter le bois « vert », c’est-à-dire celui qui vient tout juste d’être abattu.

 

Le PCI du bois contre celui des autres combustibles

S’il est économique, le bois de chauffage produit cependant moins d’énergie que les combustibles fossiles. En effet :

Combustible

PCI

Fioul domestique

10 kWh/litre

Gaz naturel

10 kWh/m3

Propane

12,8 kWh/kg

Bois bûches (20% d’humidité)

3,8 kWh/kg

Bois plaquettes

3,5 kWh/kg

Granulés de bois

4,6 kWh/kg

 

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