Comment choisir entre une chaudière à granulés et une chaudière à gaz ?

Les chaudières à granulés, avec un rendement de 85 à 100 %, tirent parti d’une combustion optimisée, tandis que les chaudières à gaz à condensation atteignent parfois plus de 100 % en récupérant la chaleur des fumées. Plus stable et économique, le prix du pellet contraste avec les fluctuations du gaz. Le bois est également une énergie renouvelable et plus respectueuse de l’environnement, alors que le gaz reste fossile. Enfin, si des aides financières facilitent l’achat des chaudières à granulés, leur installation exige plus d’espace, contrairement aux chaudières à gaz, plus compactes et simples à poser.

Le choix d'un système de chauffage, dans une maison ou dans un appartement, est désormais stratégique, celui-ci étant à la fois contraint par le coût des énergies et encadré par des exigences croissantes en matière d'écologie. Chaudière à gaz comme chaudière à granulés présentent certains avantages et inconvénients. Voici les éléments qui doivent guider votre choix.

Un rendement énergétique différent

Le rendement énergétique — qui mesure l'efficacité d'une chaudière dans sa capacité à transformer l'énergie en chaleur utile — est différent d'une technologie à une autre. Sur ce point, les chaudières à granulés de bois (aussi appelés « pellets ») affichent un rendement moyen compris entre 85 et 95 %, grâce à une combustion optimisée et à une meilleure inertie thermique. Voire plus : certaines chaudières à granulés nouvelle génération peuvent même atteindre 100 % de rendement, en valorisant la chaleur des fumées produites lors de la combustion !

De leur côté, les chaudières à gaz à condensation ne sont pas en reste, avec un rendement souvent supérieur à 100 %. Pour cela, elles récupèrent la chaleur contenue dans la vapeur d'eau des fumées, pour une utilisation optimisée du gaz et une consommation énergétique revue à la baisse.

Coût du combustible : des évolutions contrastées

Le prix du pellet — le combustible utilisé par la chaudière à granulés — est historiquement stable, à un niveau plus bas que celui du gaz naturel. Ainsi, en moyenne, le coût annuel du chauffage aux granulés est inférieur à celui du gaz, même si des fluctuations peuvent intervenir en fonction de la demande et des coûts de production.

Le gaz naturel subit, pour sa part, de plus importantes variations tarifaires. Celles-ci peuvent être liées aux tensions géopolitiques et aux évolutions du marché de l'énergie. Ainsi, bien que l'installation d'une chaudière à gaz soit souvent moins chère que celle d'une chaudière à granulés, le prix du combustible peut, dans la durée, rendre cette solution moins intéressante.

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Impact environnemental : avantage pour le bois

La chaudière à granulés de bois s'impose comme une alternative respectueuse de l'environnement. En effet, les granulés de bois sont issus de résidus de scierie, ce qui limite le gaspillage des ressources forestières.

Pour sa part, le gaz naturel reste une énergie fossile. Si la chaudière à combustion permet bien de limiter les émissions de CO2, son utilisation contribue toujours à l'effet de serre. Un motif d'espoir cependant : le développement du biométhane, qui pourrait à terme constituer une alternative plus « verte », même si son accès reste encore limité.

Aides financières et économies : les chaudières à granulés soutenues

Les pouvoirs publics encouragent fortement l'installation de chaudières à granulés. Ainsi, des aides comme MaPrimeRénov', la prime CEE, la TVA à taux réduit ou encore l'éco-prêt à taux zéro permettent de réduire considérablement l'investissement initial, et donc de rendre les chaudières à granulés plus accessibles. Et ce, en dépit d'un coût d'installation plus élevé.

Les chaudières à gaz à condensation bénéficient également de certaines aides, mais celles-ci ont tendance à diminuer au fil des années et en fonction des objectifs de transition écologique. Ainsi, l'avenir de ces subventions reste incertain.

Contraintes d'installation : avantage pour le gaz

L'installation d'une chaudière à granulés impose de disposer d'un espace de stockage pour les combustibles, la plupart du temps sous forme d'un silo. Ainsi, cette contrainte peut constituer un frein dans les logements de taille réduite. De plus, le poids de cet équipement et la complexité de l'installation impliquent des travaux plus importants qu'une chaudière à gaz.

Cette dernière, plus compacte et plus légère, s'installe donc plus facilement, en particulier si le logement est déjà raccordé au réseau de gaz naturel. Elle ne demande pas d'espace de stockage et nécessite moins d'entretien que son homologue à granulés, qui doit être régulièrement alimenté et nettoyé.

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