Mauvais bois de chauffage : quels sont les types de bois à ne pas brûler dans une cheminée ?

Publié le Jeudi 30 Juillet 2020 et mis à jour le Mercredi 11 Décembre 2024 - Les actualités du Bois

Qui sont les mauvais élèves en matière de chauffage ? On connaît les propriétés du chêne ou encore du hêtre, de très bons combustibles. Mais si votre stock de bois se fait trop maigre, ne vous montrez pas trop audacieux à brûler du mauvais bois ou d’autres matériaux. Au risque d’endommager votre installation… et de polluer à outrance.

Bois pour cheminée

Pourquoi parle-t-on de mauvais bois de chauffage ? Brûler un bois sec, issu d’essences de feuillus durs, devrait être la règle. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Certaines essences ne sont pas bonnes en tant que bois de chauffage. Pire, certains matériaux n’ont rien à faire à l’intérieur d’un poêle, d’une cheminée ou d’un insert. Il convient donc d’éviter de brûler le bon combustible plutôt que de tenter une expérience qui peut tourner au drame.

Quelles essences de bois éviter ?

Si les feuillus durs (catégorie G1) sont recommandés par les professionnels du chauffage pour leurs propriétés et leur potentiel thermique, d’autres essences doivent rester éloignées de votre foyer.

C’est le cas notamment des catégories suivantes :

  • G2. Elle rassemble les feuillus tendres (le peuplier, le saule, le tilleul, le bouleau, le châtaignier, l’acacia ou encore divers arbres fruitiers.) les plus performants. Certes, l’allumage est rapide mais le rendement de bois est inférieur aux feuillus durs. Et surtout, certains produisent des éclats.
  • G3. C’est là que se retrouvent les autres feuillus tendres, reconnus comme de très bons bois d’allumage. En revanche, ils encrassent les conduits et provoquent des escarbilles qui peuvent être responsables de départs d’incendie.

Bon à savoir

S’il vous prend l’envie de brûler des pellets dans une cheminée, sachez qu’il n’y a aucun risque. Vous allez simplement consommer des combustibles peu adaptés et donc sous-optimiser vos ressources.

Quels sont les autres matériaux et choses à éviter ?

Plastique, papier ou carton imprimé, contreplaqué, bois peint ou humide, sapin de Noël, explorez tous les matériaux à ne jamais brûler dans une cheminée.

Le plastique

Règle d’or : ne brûlez jamais de plastique ! Ni des gobelets, ni des couverts, ni du papier bulle, ni du plastique dur. Ce matériau chimique, issu du pétrole, dégage de nombreuses particules nuisibles pour l’environnement et pour votre santé quand il est brûlé.

Au-delà des risques sanitaires, le plastique va considérablement encrasser votre appareil, si ce n’est l’endommager.

Le papier ou le carton imprimé

Ces emballages contiennent des encres qui, une fois brûlées, libèrent des gaz toxiques qui se diffusent dans l’air ambiant du logement et sont relâchés dans l’environnement. Une double peine pour ces déchets qui doivent terminer leur course dans la poubelle jaune, pas dans le foyer de votre cheminée.

Le contreplaqué ou autres panneaux composites

Ils ressemblent à du bois, s’utilisent pour divers projets d’aménagement, mais sont assemblés avec de la colle et traités avec des produits hydrofuges. Un cocktail chimique qui se transforme en fumée de composés chimiques à l’intérieur de votre cheminée ou de votre poêle. Privilégiez du bois d’allumage plus respectueux de l’environnement et déposez ces matériaux à la déchetterie.

Bon à savoir

Certaines palettes peuvent être utilisées comme bois de chauffage, mais attention à bien lire les mentions indiquées dessus.

Le bois peint ou traité

Vous avez un vieux meuble qui ne vous est plus utile ? Ne le jetez pas au feu ! Colle, vernis, peintures : ces composés chimiques dégagent des particules toxiques à la combustion. Revendez-le ou donnez-le, vos poumons vous remercieront.

Le bois humide

Au-delà de 20 % d’humidité, le bois est considéré comme humide. Rien de grave à brûler du bois qui n’est pas encore parfaitement sec ? Pas vraiment. Outre la très faible chaleur qu’il dégagera, il sera tenu pour responsable d’une fumée chargée en suies et gaz non brûlés. Peut-être pour l’hiver prochain ?

Les sapins de Noël

Noël est une période chaleureuse. Mais ce n’est pas une raison pour passer votre sapin dans votre poêle une fois que les festivités sont terminées. Non traité, résineux, pas assez sec : le sapin de Noël est réputé pour très mal brûler… et entraîner un encrassement important de votre poêle ou de votre cheminée.

Bon à savoir

Avec un rendement oscillant entre 10 et 15 %, la cheminée ouverte est loin d’être un appareil efficace. En plus de sa faible efficacité, le fait qu’elle soit ouverte pose un problème lorsque certaines essences de bois sont brûlées (comme le châtaignier) : des escarbilles – de petites braises – sont projetées hors du foyer et peuvent mettre le feu aux objets environnants. Un conseil pour réduire ces risques, tenez-vous-en aux bois de feuillus durs.

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