Quel bilan peut-on tirer de la COP25 ?
La COP25 s’est terminée ce vendredi à Madrid. Quel bilan peut-on tirer de cet événement dont le slogan était « Il est temps d’agir » ? Il s’avère que la véritable prise de décision a, une nouvelle fois, était reportée à plus tard.
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25, organisée à Madrid en remplacement de Santiago de Chili, s’est clôturée ce vendredi. Son slogan – « Il est temps d’agir » – a-t-il inspiré les 196 pays présents à prendre des mesures concrètes dans les prochains mois ?
L’objectif : respecter les accords de Paris
En 2015, un accord spectaculaire avait été arraché à Paris. Les pays signataires s’engageaient à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et maintenir ainsi l’augmentation de la température mondiale sous les 1,5°C. L’ambition de la COP25 de Madrid était d’aller au-delà des discours, pour décider d’actions concrètes qui permettent d’arriver à ce résultat.
L’objectif énoncé dans l’Accord de Paris était pour le moins ambitieux, surtout après une décennie 2009-2019 marquée par l’inaction et une hausse de 1,5% des émissions par an. En effet, pour rencontrer cet objectif, les différents pays participants doivent aujourd’hui s’engager à réduire de 7,6% leurs émissions globales de CO2 entre 2020 et 2030. Pour avoir une chance d’atteindre ce chiffre considérable, tous les participants de la COP25 devaient s’entendre sur des actes forts.
Un résultat en dessous des attentes
Ce vendredi, alors que se referme le sommet, force est de constater que les résultats ne sont pas à la hauteur des espérances. 73 pays se sont ainsi engagés à présenter des plans plus ambitieux de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, d’ici la fin de l’année 2020. Toutefois, ces pays ne représentent, ensemble, que 10,5% des émissions de gaz à effet de serre globales. Autant dire qu’il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan…
De grands pays émetteurs de gaz à effet de serre, comme l’Inde, l’Australie ou le Brésil, ont quant à eux jugé que les termes de la régulation du marché carbone, tels que négociés durant cette COP25, leur étaient défavorables. Ils ont donc refusé de s’engager sur une diminution de leurs émissions.
Ces résultats mitigés ont conduit plusieurs associations à manifester leur mécontentement durant l’événement, faisant notamment écho aux nombreuses manifestations survenues au cours des derniers mois pour réclamer des décisions rapides.
Faire sa part pour réduire les émissions de CO2
Si ce sont surtout les États et les différentes organisations politiques et économiques qui ont le pouvoir de diminuer les émissions de gaz à effet de serre globales, chacun peut, à son niveau, y contribuer. Au niveau de votre système de chauffage, par exemple, plusieurs gestes peuvent être posés :
- remplacer votre chaudière au fioul par un modèle plus performant, à condensation ;
- opter pour une énergie renouvelable et verte, comme le bois ;
- choisir un système combinant fioul et pompe à chaleur.
En outre, d’importants efforts peuvent être faits pour mieux isoler nos logements et faire en sorte de consommer moins. Si le coût de ces travaux vous fait peur, rendez-vous sur le site de notre partenaire, L’énergie tout compris. L’offre Mon énergie tout compris vous permet de bénéficier de primes et d’un accompagnement pour la réalisation de ces travaux.