Quelle évolution pour le prix du fioul en septembre 2021 ?
Semaine après semaine, comment s’est comporté le prix du fioul en septembre 2021 ? Réponse tout de suite !
De 880 euros au début du mois à 926 euros : le prix du fioul (pour 1 000 litres) est tiré, depuis plusieurs mois, vers le haut. En septembre, il a particulièrement été impacté par les inquiétudes des investisseurs, le cours du pétrole et les événements climatiques. Explication, semaine par semaine.
Semaine du 6 septembre : une hausse malgré les cours du pétrole
Tout était pourtant réuni pour commencer le mois de septembre sur une tendance baissière. Vendredi 3 septembre, les cours du pétrole, qui influent, bien sûr, sur les tarifs du fioul, se sont affichés en repli :
- à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a clôturé à 72,61 dollars (-0,57%), soit -42 cents par rapport à la veille ;
- à New York, le WTI a cédé 1%, soit 70 cents, pour s’afficher à 69,29 dollars.
Et ce, pour trois raisons. Le ralentissement du nombre d'emplois créés aux États-Unis en août, tout d’abord, la crise sanitaire ensuite et la décélération du trafic aérien mondial enfin.
Pourtant, le cours du fioul a grimpé en cette première semaine de septembre, sous l’effet de trois facteurs :
- la décision des pays de l’OPEP+ de maintenir leur politique d’augmentation progressive de la production ;
- la nette baisse des stocks de pétrole brut américains ;
- la tempête Ida, impactant des raffineries du golfe du Mexique.
Résultat ? Le fioul domestique s’est affiché à 880 euros les 1 000 litres en cette semaine du 6 septembre.
Semaine du 13 septembre : une très légère baisse
Une offre moins importante, et des prix qui s’envolent. Vendredi 10 septembre, les tarifs du pétrole ont connu une nette hausse, avec :
- un baril de Brent de la mer du Nord qui se négociait à 72,92 dollars à Londres (+2% par rapport à la veille) ;
- un baril de WTI qui a clôturé à 69,72 dollars, en hausse de +2,46%.
Une croissance qui n’a pas surpris les analystes. En effet, la semaine a été marquée par deux événements susceptibles de « booster » les cours du pétrole brut. Les conséquences de la tempête Ida, d’une part, empêchant toujours certaines raffineries de fonctionner. Un contact entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping, le premier en sept mois, signal positif pour la demande mondiale, d’autre part.
Le cours du fioul domestique, lui, n’a pas suivi celui du pétrole brut. Il a baissé en cette semaine du 13 septembre, pour terminer à 878 euros les 1 000 litres. Un niveau toujours élevé, certes, mais une petite baisse d’une semaine sur l’autre tout de même.
Semaine du 20 septembre : la barre des 900 euros est passée
Le 17 septembre, la clôture des cours du baril de pétrole, à Londres comme à New York, a été marquée par une légère baisse : -0,43% pour le Brent de la mer du Nord, -0,88% pour le WTI américain. Et ce, sous l’effet des prises de bénéfices des actionnaires et d’un dollar de plus en plus fort par rapport aux autres devises, l’euro en premier lieu. Mais cela n’a pas tiré les prix du fioul vers le bas pour autant, en raison :
- d’une demande mondiale toujours aussi élevée, indépendamment des évolutions de la crise sanitaire et du variant Delta ;
- d’une offre toujours limitée, alors que de nombreuses raffineries situées dans le golfe du Mexique peinent à redémarrer après le passage de l’ouragan Ida ;
- d’une nette baisse des stocks de brut américains, supérieure aux prévisions des analystes.
Puisque le marché est friand de symboles, on notera que les tarifs du fioul ont passé une barre emblématique, celle des 900 euros. Lors de la semaine du 20 septembre, 1 000 litres de fioul valaient ainsi 901 euros, en forte hausse par rapport à la semaine précédente.
Semaine du 27 septembre : direction les 1 000 euros
Incontestablement, les prix du pétrole tirent, en cette rentrée 2021, ceux du fioul domestique vers le haut. Ainsi, le 24 septembre, le baril de Brent de la mer du Nord a clôturé à 77,68 dollars (+0,57%, son plus haut niveau en trois ans), et le WTI à 73,60 dollars (+0,41%). Là encore, la cause est simple : un déséquilibre entre l’offre et la demande, entraînant un resserrement du marché.
Ajoutez à cela une envolée des prix du gaz naturel, une dépréciation du dollar, et des prévisions, issues de l’AIE (Agence internationale de l’énergie), de rebond supplémentaire de la demande de pétrole, et vous obtenez un fioul domestique en forte hausse. Lors de la semaine du 27 septembre, il s’est ainsi affiché à 926 euros les 1 000 litres, soit une hausse hebdomadaire de 25 euros.
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