Les primes d’Etat pour votre rénovation énergétique

L’Etat français a déployé une série de moyens pour encourager la réduction de la consommation d’énergie : crédits d’impôts, prêts aidés, subventions et primes. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ces aides et les conditions à réunir pour les obtenir. 

Les primes de l'État pour votre rénovation énergétique

Il existe trois grandes catégories d’aides accordées dans le but de réduire la consommation d’énergie dans le pays :

  • Les crédits d’impôts ;
  • Les prêts aidés ;
  • Les subventions et primes.

Crédit d’impôts : déduisez une partie de vos coûts de rénovation énergétique

Le gouvernement français a reconduit jusqu’au 31 décembre 2018 le Crédit d’Impôt Transition Energétique (CITE). Celui-ci permet de déduire de ses impôts un pourcentage du montant des travaux réalisés (de 15 à 30 % actuellement, avec un plafond maximal). Cette déductibilité concerne les équipements les plus efficaces en termes d’économies d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre. Elle est également applicable – mais versée sous forme de quote-part – aux immeubles collectifs pour lesquels des dépenses communes sont consenties. 

A partir de 2019, le crédit d’impôt se transformera en prime versée à la fin des travaux.

Pour avoir droit au CITE, le demandeur doit réunir différentes conditions :

  • Être fiscalement domicilié en France ;
  • Être propriétaire ou locataire ;
  • Occuper le logement, construit depuis au moins deux ans, en tant que résidence principale ;
  • Confier les travaux à une entreprise certifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Toutes les informations sur les travaux éligibles et les dernières évolutions de cette aide sont disponibles sur le site du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.

L’Eco-prêt à taux zéro : un prêt à 0 % pour rénover les bâtiments anciens

Applicable tant aux particuliers qu’aux copropriétés, l’Eco-prêt à taux zéro permet de financer avec un taux de 0 % les travaux de rénovation énergétique des bâtiments anciens (avant 1990). Il faut que le bâtiment concerné soit la résidence principale du demandeur.

Jusqu’au 31 décembre 2018, trois types de travaux peuvent être financés par l’Eco-prêt à taux zéro :

  • Réalisation d’un « bouquet de travaux » : isolation thermique de la toiture, des murs extérieurs ou des fenêtres, remplacement ou installation d’un système de chauffage, etc.
  • Réhabilitation de votre système d’assainissement non-collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie ;
  • Travaux permettant d’atteindre une meilleure performance énergétique globale : cette option passe par la réalisation d’une étude par un bureau d’étude thermique.

Retrouvez les dernières informations sur cette formule sur le site du service public ou sur celui du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.

Des subventions et primes locales et nationales pour vos travaux de rénovation énergétique  

Les subventions de l’Agence Nationale pour l’Habitat (ANAH)

Les subventions de l’ANAH peuvent couvrir jusqu’à 50 % de vos travaux de rénovation énergétique. Pour cela, il faut toutefois répondre à certaines conditions : 

  • Ne pas dépasser un certain niveau de ressources ;
  • Avoir un logement de plus de 15 ans ; 
  • Ne pas avoir bénéficié d’un Eco-prêt à taux zéro.

Retrouvez les dernières informations sur cette prime sur le site de l’ANAH.

Les primes accordées par les collectivités territoriales

Régions, conseils généraux et municipalités peuvent accorder des primes pour des travaux permettant de réaliser des économies d’énergie. Vous pouvez vous renseigner à ce sujet auprès de vos collectivités territoriales.

Les subventions accordées via les caisses de retraite

Vous pouvez obtenir une subvention auprès de votre caisse de retraite pour financer des travaux d’adaptation et de rénovation. Cette aide est accordée aux titulaires d’une retraite du régime général qui ont exercé leur activité professionnelle la plus longue dans ce régime. Elle ne concerne que les travaux (isolation, accessibilité du logement, etc.) menés dans votre résidence principale et n’est pas accordée si vous percevez déjà l’une de ces aides : 

  • Allocation personnalisée d’autonomie ;
  • Allocation compensatrice pour tierce personne ;
  • Prestation de compensation du handicap ;
  • Majoration pour tierce personne ;
  • Allocation veuvage.  

L’aide peut atteindre les 3500 euros, en fonction de vos ressources et de votre caisse de retraite. Pour découvrir les dernières évolutions concernant cette subvention, rendez-vous sur le site du service public.